Je suis païenne


Pour ceux qui pensent que les paganisme est négatif il faut lire ce merveilleux texte !

Les lunes bleues 🌚

Tout simplement.

« La spiritualité naturelle est ma religion et la fondation de ma vie. La nature est mon professeur spirituel et mon livre sacré. Je suis une partie de la Nature et elle est une partie de moi. Ma compréhension des mystères intérieurs de la nature croît tandis que je voyage sur ce sentier spirituel »

Par Selena Fox, traducteur inconnu.

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Texte complet :

Je suis Païenne. Je suis une partie de la totalité de la Nature. Les Rochers, les Animaux, les Plantes, les Éléments et les Étoiles sont mes parents. Les autres humains sont mes sœurs et mes frères, quels que soient leurs races, couleurs, genres, orientations sexuelles, âges, nationalités, religions, trains de vie. La planète terre est ma maison. Je suis une partie de cette grande famille de la Nature, sans en être le maître. J’ai mon propre rôle à jouer et je cherche à le découvrir et remplir…

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par Sortir du Chaos et de l'illusion

Le syndrome de la personne pâte à modeler


Le syndrome de la personne pâte à modeler amène une personne à se consacrer aux soins des autres, laissant de côté son propre bien-être. Ce curieux phénomène affecte non seulement le moral de la personne, mais aussi ceux qui se préoccupent pour cette dernière.

Cette personne, en assumant les besoins des autres, laisse son bien-être en arrière-plan. Elle satisfait non seulement les besoins des autres, mais acquiert en outre souvent une curieuse capacité à les anticiper. Le centre de son attention pointe toujours vers les personnes qui l’entourent.

La personne atteinte du syndrome de la pâte à modeler se donne tellement aux autres qu’elle finit par s’oublier.

Les traits qui caractérisent une personne pâte à modeler

Interagir avec les autres, se soucier de leurs préoccupations et de leurs problèmes, est un bon moyen de prendre soin de nos relations et de les renforcer. Il convient néanmoins d’être prudent car toute bonne attitude, à l’extrême, peut causer des dommages importants à la personne qui la soutient. Nous vous présenterons ci-après quelques-uns des traits qui caractérisent la personne pâte à modeler :

1. Elle oublie ses propres désirs et besoins

La « personne pâte à modeler » est une personne qui donne tellement aux autres qu’elle oublie ses propres besoins et préoccupations, reléguant au second plan tout désir autre que celui d’aider les autres. Cela peut énormément user la personne présentant une attitude. Il est en effet difficile, voire impossible, que quelqu’un couvre les besoins de quiconque ne s’en soucie pas.

La personne pâte à modeler finit par oublier ses besoins et ses préoccupations.
personne pâte à modeler

2. Elle n’attend rien des autres en retour

Ce syndrome possède un puissant fondement : nous parlons d’une manière d’agir pouvant compter d’innombrables renforcements positifs au niveau social. Nous parlons en outre de personnes qui donnent sans attendre / accepter quoi que ce soit en retour.

Ce manque de demande ou de sollicitude les différencie des personnes toxiques, qui utilisent leurs offres et concessions comme une forme de manipulation pour obtenir ce qu’elles veulent des autres.  Elles ne rendent service que lorsqu’elles ont besoin de quelque chose de l’autre, contrairement à la personne en pâte à modeler.

La personne pâte à modeler n’attend rien en retour, contrairement aux personnes toxiques.

3. Il s’agit de personnes très généreuses

Une personne pâte à modeler a tendance à confondre la générosité avec le fait de se laisser elle-même de côté. Bien qu’être généreux soit positif, son dévouement extrême la rend très vulnérable aux manipulateurs et que ces derniers profitent de son dévouement excessif. 

4. Il s’agit de personnes excessivement serviles

Les personnes qui souffrent du syndrome de la personne pâte à modeler deviennent souvent les instruments des autres. Elles peuvent par ailleurs se sentir mal lorsqu’elles regardent autour d’elles et ne trouvent pas un besoin extérieur de couvrir. C’est dans ces moments qu’elles se sentent perdues ou sans valeur. Nous pensons que leur estime de soi est hautement conditionnée par le degré d’aide quelles peuvent apporter.

Une des causes de mal-être de la personne pâte à modeler est de ne pas trouver un besoin extérieur à couvrir.
personne pâte à modeler

Comment surmonter le syndrome de la personne pâte à modeler

Nous pouvons suivre quelques stratégies simples pour augmenter notre estime de soi et commencer à prioriser nos besoins :

  • Pensons à la réponse si une faveur nous est demandée. Réfléchissons à ce que cela signifie pour nous et évaluons le coût d’un certain engagement.
  • Dire non lorsque nous le désirons. Il s’agit de la chose la plus difficile. Mais si nous nous montrons fort et confiant et que nous expliquons raisonnablement nos raisons, personne ne sera en droit de critiquer notre position.
  • Laissons la culpabilité de côté. Il est possible que cette dernière surgisse lorsque nous refusons de faire quelque chose pour une autre personne. Pensons néanmoins qu’il s’agit de ce qui convient le mieux pour nous et que nous avons également nos propres besoins à couvrir.

Si vous vous identifiez à l’un des traits décrits dans la section précédente, rappelez-vous que vous avez des désirs et des besoins que vous seul pouvez prendre en charge. Soit parce que les autres ne s’en rendent pas compte, soit parce qu’ils ne le peuvent tout simplement pas. Il existe en effet une partie essentielle à votre équilibre émotionnel que vous seul êtes à même de satisfaire. En fin de compte, le syndrome de la personne pâte à modeler ne cesse d’être une forme indirecte de dépendance.

Source: Nos Pensées

par Sortir du Chaos et de l'illusion

La nouvelle tête de Béatrice


La petite Béatrice était atteinte d'une forme extrême... (Photo Martin Tremblay, La Presse)

Depuis sa naissance, Béatrice* est clouée au lit. Sa tête lourde et disproportionnée l’empêche de s’asseoir. Ses parents ont immigré ici quand la petite avait 9 mois. Deux chirurgiens du CHU Sainte-Justine viennent de leur redonner l’espoir que l’enfant atteinte d’une forme extrême d’hydrocéphalie ait une vie plus normale.

UN CAS EXTRÊME

Mai 2017. Les parents de Béatrice* se présentent aux urgences du CHU Sainte-Justine avec leur petite de 9 mois. L’enfant est couchée dans la poussette avec une couverture épaisse sous la tête.

Dès que l’urgentologue la voit, il appelle le Dr Alexander Weil. Ce soir-là, le jeune neurochirurgien est rentré chez lui après sa journée de travail à l’hôpital.

Le Dr Alexander Weil, neurochirurgien au CHU Sainte-Justine.... (Photo Martin Tremblay, La Presse) - image 2.0

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Le Dr Alexander Weil, neurochirurgien au CHU Sainte-Justine.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

« J’ai une patiente qui a une situation particulière. Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça », lui lance l’urgentologue au bout du fil. Après avoir obtenu quelques détails supplémentaires, le Dr Weil saute dans sa voiture et débarque à l’hôpital.

À 9 mois, le périmètre crânien du bébé mesure 72 cm, alors que la moyenne pour un enfant de cet âge est de 44 cm. Une femme adulte, elle, a un périmètre crânien de moins de 58 cm. En plus d’être disproportionnée, sa tête est vraiment lourde. Son crâne contient 3 L de liquide céphalorachidien, alors que la quantité normale est de 150 ml.

Originaires d’un pays du Maghreb qu’ils nous ont demandé de ne pas nommer, les parents viennent à peine d’immigrer au Québec. Leur bébé n’a pas encore de carte d’assurance maladie.

À son arrivée au Canada, le périmètre crânien... (Photo fournie par le CHU Sainte-Justine) - image 3.0

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À son arrivée au Canada, le périmètre crânien du bébé de 9 mois mesure 72 cm.

PHOTO FOURNIE PAR LE CHU SAINTE-JUSTINE

« Une hydrocéphalie qui cause une macrocrânie, ce n’est pas exceptionnel. On en voit régulièrement, mais une hydrocéphalie qui n’est pas traitée et qui cause une macrocrânie aussi extrême, on ne voit pas ça au Canada », explique le Dr Weil.

« Si la petite était née ici, elle n’aurait pas été dans la même situation. On l’aurait traitée peu de temps après la naissance et quand c’est traité tôt, la boîte crânienne reprend une taille normale. » – Le Dr Alexander Weil, neurochirurgien au CHU Sainte-Justine

Les seuls cas aussi extrêmes que le Dr Weil a vus dans sa carrière, c’est en Haïti, où il se rend deux fois par an pour faire de la médecine humanitaire. « C’est un problème qu’on voit dans des pays aux ressources limitées où les gens n’ont pas accès à des médecins spécialistes », dit-il.

Appuyé par la direction des services professionnels de l’hôpital, le médecin fait des démarches pour permettre à la famille d’obtenir rapidement une carte d’assurance maladie. Il faut opérer l’enfant dès que possible.

L’hydrocéphalie consiste en un excès de liquide céphalorachidien dans les cavités du cerveau qui résulte soit d’un blocage de la circulation de ce liquide, soit d’une défaillance de la réabsorption du liquide. Sans traitement, des lésions cérébrales peuvent causer un retard de développement neurologique et même entraîner la mort.

Les parents de Béatrice – deux professionnels très scolarisés – avaient commencé leurs démarches pour immigrer au Canada bien avant que la petite vienne au monde. Cela faisait des années qu’ils préparaient leur nouvelle vie.

Au quatrième mois de grossesse, la gynécologue de la maman lui a annoncé que le bébé « avait plus d’eau dans le crâne que la normale ». « Je pense qu’elle ne voulait pas m’effrayer », raconte-t-elle en entrevue à La Presse. Elle a demandé à ne pas être nommée.

« Dans mon pays d’origine, il y a d’excellents chirurgiens, mais ils n’avaient pas les ressources pour traiter ma fille. Après l’accouchement, les médecins nous ont dit de retourner à la maison avec notre bébé et qu’elle vivrait trois ou quatre mois, sûrement pas plus qu’un an. » – La maman de Béatrice

Mais les parents de Béatrice n’ont pas baissé les bras. « On n’a pas le droit de perdre espoir. Quand on a un enfant malade, il faut se battre jusqu’au bout pour lui donner la meilleure vie possible », poursuit la maman.

Ainsi, le 8 juin 2017, le Dr Weil opère le bébé une première fois. Il fallait vite traiter l’hydrocéphalie pour que la taille du crâne cesse d’augmenter. De plus, le cerveau de la petite est très, très mince puisque l’eau exerce une pression et l’empêche de se développer. Son développement neurologique accuse déjà un grand retard.

Le temps presse.

Lors de cette première opération, le neurochirurgien opte pour une technique qu’il a apprise auprès de confrères américains en Haïti, soit la coagulation du plexus choroïde – ce petit organe qui est situé dans les ventricules et qui produit le liquide céphalorachidien. La technique consiste à insérer une caméra dans la cavité liquide et ensuite à « brûler » le plexus choroïde pour qu’il cesse la production de liquide.

L’opération a aidé à ralentir la production de liquide, mais elle n’a pas été suffisante pour la stopper, si bien que la petite a dû être opérée de nouveau.

Deux mois plus tard, en août 2017, le Dr Weil installe un drain pour stabiliser l’hydrocéphalie.

Mais cela ne change rien à la taille du crâne. La peau du crâne est tellement étirée que l’enfant développe une plaie sur le dessus de la tête.

Le Dr Daniel Borsuk accepte de seconder le... (Photo Martin Tremblay, La Presse) - image 4.0

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Le Dr Daniel Borsuk accepte de seconder le Dr Weil pour la petite Béatrice.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Le Dr Weil décide de la recommander à son confrère, le Dr Daniel Borsuk, chef du service de chirurgie plastique du CHU Sainte-Justine, qui partage son temps entre l’établissement pédiatrique et l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, où il a réalisé cette année la première greffe de visage au Canada.

« Quand elle est entrée dans la salle de consultation avec sa maman, c’était la plus grosse tête que j’avais jamais vue. » – Le Dr Daniel Borsuk, chef du service de chirurgie plastique du CHU Sainte-Justine

Le chirurgien plastique demande alors à la mère si elle aimerait que sa fille ait une chance de s’asseoir.

« C’est possible ? », demande la maman.

« Oui, mais il y a des risques », lui précise alors le chirurgien.

« Faites-le », lui implore la maman.

L’infirmière Stéphanie Santos, coordonnatrice de la clinique craniofaciale de Sainte-Justine, se souvient très bien de cette rencontre. « On a vu toutes sortes de cas de dimorphisme à la clinique, mais comme ça, jamais, dit l’infirmière d’expérience. Pauvre chouette. Je me suis dit : comment tu veux qu’elle se tienne assise, qu’elle se développe ? »

La modélisation virtuelle et l'impression 3D ont permis... (Photo Martin Tremblay, La Presse) - image 5.0

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La modélisation virtuelle et l’impression 3D ont permis de fabriquer des composants pour aider à la reconstruction du crâne.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Lorsque la maman et sa fille quittent la salle de consultation du Dr Borsuk ce jour-là, ce dernier s’empresse de contacter son confrère neurochirurgien, le Dr Weil, pour lui exposer son plan.

Au moyen de la modélisation virtuelle et de la technologie en trois dimensions appuyée par une imprimante 3D, le Dr Borsuk suggère de reconstruire dans des dimensions normales la boîte crânienne d’une grosseur anormale de l’enfant.

« J’avais déjà fait une réduction du crâne durant mon fellowship aux États-Unis en 2011, alors je savais que c’était possible », raconte le Dr Borsuk.

« OK, on le fait », lance alors le Dr Weil, enthousiaste.

* Prénom fictif, à la demande de la famille

***

L’OPÉRATION

« On va s’occuper d’elle comme si c’était notre fille. »

Le Dr Alexander Weil passe voir les parents de Béatrice, assis dans une salle d’attente, avant d’entrer dans le bloc opératoire.

Nous sommes le 5 novembre dernier. La famille est à l’hôpital depuis 6h du matin. L’opération doit commencer à 8h30.

Les parents sont très nerveux.

L'équipe au travail lors de l'opération.... (Photo fournie par le CHU Sainte-Justine) - image 6.0

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L’équipe au travail lors de l’opération.

PHOTO FOURNIE PAR LE CHU SAINTE-JUSTINE

« On ne peut jamais garantir un résultat en médecine, mais on peut garantir qu’on va leur offrir les meilleurs soins qui existent », dit le jeune neurochirurgien.

Les Drs Daniel Borsuk et Alexander Weil n’ont rien laissé au hasard. Deux semaines plus tôt, ils ont réalisé une intervention virtuelle pour se préparer à celle qui se déroulera aujourd’hui.

« La chirurgie virtuelle est aussi importante que la chirurgie réelle. Elle nous sert à minimiser les risques et à optimiser les résultats. » – Le Dr Daniel Borsuk, chirurgien plastique

Le duo de chirurgiens ainsi que l’infirmière coordonnatrice de la clinique craniofaciale, Stéphanie Santos, ont organisé une longue téléconférence avec deux ingénieurs du Michigan chargés de fabriquer le modèle de crâne de Béatrice grâce à une imprimante 3D.

Une planification minutieuse

Avec l’aide des ingénieurs américains, ils ont eu l’idée de modéliser la boîte crânienne de la petite en marquant les sections du crâne avec des lettres de l’alphabet. Ces lettres – et leur position exacte sur les sections du crâne – deviendront la clé ensuite pour remettre les morceaux en place, à la manière d’un casse-tête.

Depuis sa naissance, Béatrice* est... (Photo fournie par le CHU Sainte-Justine) - image 7.0

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PHOTO FOURNIE PAR LE CHU SAINTE-JUSTINE

Durant cette opération virtuelle, les médecins ont déterminé quel pourcentage du crâne ils pouvaient enlever sans endommager des veines importantes situées à la base du crâne.

Grâce aux résultats du plus récent scan de la tête de la fillette, ils ont aussi mesuré combien de liquide ils pouvaient retirer sans mettre le cerveau de la fillette en danger.

« On gagne beaucoup de temps opératoire en prenant toutes les décisions critiques à l’avance », souligne le Dr Borsuk.

L’entreprise Materialise – une société belge installée au Michigan – a construit un « guide de coupe » à partir du modèle réalisé à l’ordinateur et destiné à être déposé sur le crâne de la fillette.

Le chirurgien plastique avait aussi besoin d’un « guide de positionnement » pour assembler les morceaux du crâne, une fois découpés.

« Le guide de positionnement réduit aussi le temps opératoire. C’est crucial, car c’est une opération majeure pour une enfant de 2 ans. » – Le Dr Alexander Weil, neurochirurgien

Deux semaines plus tard, les médecins reçoivent les précieux modèles fabriqués par l’imprimante 3D. Ils sont maintenant prêts à réaliser la « vraie » intervention.

À la perfection

L’opération doit commencer vers 8h30, mais fixer la tête – surdimensionnée – de l’enfant sur la table d’opération prend un peu plus de temps que prévu. C’est primordial qu’elle ne puisse pas bouger d’un millimètre.

Au préalable, la tête a été rasée. La peau est ensuite nettoyée avec de l’iode puis décollée du crâne.

Toute l’équipe des Drs Weil et Borsuk – composée d’une douzaine de personnes – est hyper concentrée. Chacun connaît précisément le rôle qu’il doit jouer.

À 10h, le Dr Borsuk place son « guide de coupe » sur le crâne de la petite. Il s’emboîte à la perfection.

Puis, avec un crayon spécial, il inscrit les lettres A à H sur le crâne à travers son modèle de plastique. Près de 80 % du crâne est ainsi retiré.

Le neurochirurgien Alexander Weil retire ensuite le crâne avec une infinie précaution avant de le remettre au Dr Borsuk.

Installé à une table voisine, le chirurgien plastique coupe alors les sections marquées à l’aide des lettres de l’alphabet puis les dépose dans son guide de positionnement qui ressemble à un bol à salade.

« C’est vraiment comme un casse-tête, le A doit s’emboîter parfaitement dans le A, le B dans le B », illustre-t-il. Il lui reste ensuite à visser les sections ensemble avec des vis et des plaques fondantes.

Des lettres sont inscrites sur le crâne à... (Photo fournie par le CHU Sainte-Justine) - image 8.0

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Des lettres sont inscrites sur le crâne à travers un modèle en plastique afin de pouvoir couper par la suite l’excédent d’os.

PHOTO FOURNIE PAR LE CHU SAINTE-JUSTINE

Les morceaux d’os excédentaires sont envoyés à la poubelle.

Pendant ce temps, le Dr Weil, assisté de son collègue Dominic Venne, s’affaire à retirer très lentement le liquide céphalorachidien. « Si on l’enlève trop vite, ça fait des tractions trop rapides et les veines autour du cerveau risquent de déchirer. On risque aussi d’entraîner des chutes de pression et le coeur peut ralentir », décrit le neurochirurgien. Il va retirer environ deux litres de liquide durant l’opération.

Une fois le liquide retiré, les neurochirurgiens diminuent la taille de la membrane qui entoure le cerveau, la dure-mère, rendue trop grande pour la taille du nouveau crâne. Ils doivent faire très attention de ne pas toucher aux veines dans la dure-mère pour éviter à tout prix un accident vasculaire cérébral.

Le Dr Borsuk renverse ensuite son guide de positionnement sur la tête de la patiente.

La nouvelle boîte crânienne réduite est en place. Il ne reste plus qu’à la fixer à la base du crâne. Le chirurgien plastique peut maintenant remettre la peau en place en prenant soin d’en découper l’excédent.

Le plan d’action est suivi à la lettre.

Deux fois durant la journée, l’infirmière Santos va prendre des nouvelles au bloc opératoire pour ensuite aller rassurer la famille de la petite.

Douze heures après le début de l’opération, le Dr Weil va retrouver les parents dans la salle d’attente. « Tout s’est bien déroulé », leur assure-t-il. Les parents poussent un énorme soupir de soulagement.

« C’est un miracle pour notre petite fille », dit la maman, impressionnée par le travail des deux jeunes chirurgiens.

***

ESPOIR D’UNE VIE PLUS NORMALE

Couchée dans sa poussette, Béatrice bat des mains au son d’une chanson pour enfants.

Lorsque sa maman chante, la petite sourit.

Depuis une semaine, elle est de retour à la maison après une hospitalisation d’un mois.

La petite accuse un grand retard de développement puisque la pression du liquide céphalorachidien a empêché son cerveau de se développer.

Cela étant dit, le plus récent scan montre que, déjà, son cerveau a grossi depuis l’opération.

« L’opération va optimiser son développement neurologique. Est-ce qu’elle sera normale ? Probablement pas, mais je crois qu’on l’a aidée à atteindre le plus de potentiel possible. » – Le Dr Alexander Weil, neurochirurgien

« On aide cette fillette, sa famille et, en même temps, on donne de l’espoir à d’autres familles de patients qui pensent qu’on ne peut rien faire pour elles », ajoute le chirurgien plastique Daniel Borsuk.

Béatrice entame une longue réadaptation. Elle a déjà gagné de la mobilité au niveau du cou. Elle devra apprendre à s’asseoir et éventuellement à se tenir debout.

Les parents la trouvent plus allumée, plus énergique qu’avant l’opération.

Chaque petit progrès est une immense victoire à leurs yeux.

« Ici, on a accès aux meilleurs spécialistes. On garde espoir », lance la maman.

La petite dit quelques mots, même si plusieurs sont difficiles à comprendre.

« En fait, le seul qu’elle dit clairement, c’est le mot « tête » », lance la maman avant de jeter un regard attendri vers sa fille allongée dans la poussette.

Source: https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201812/14/01-5207994-la-nouvelle-tete-de-beatrice.php

par Sortir du Chaos et de l'illusion

Triste nouvelle


Aujourd’hui, nous avons le regret de vous annoncer qu’un des grands piliers de lumière que le monde moderne ait connu nous a quittés… Philippe William Sinclair est décédé ce vendredi 31 août de l’an 2018, 20h12, suite à des difficultés respiratoires liées à une pneumonie.

Son cœur s’est arrêté dans un grand instant de tranquillité, de paix et d’harmonie…

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Voir toute la gratitude envers ce grand homme de cœur qui n’a jamais eu peur de tout donner pour la lumière et l’amour de tous. 

C’est ici: https://philippe-william-sinclair.com/2018/09/06/un-nouveau-depart/

par Sortir du Chaos et de l'illusion

Insolite: 2 pyramides sous-marines géantes ont été découvertes au centre du triangle des Bermudes


Michelduchaine

Avec l’utilisation du sonar, l’océanographe Dr. Meyer Verlag a découvert des pyramides sous-marines cristallines géantes à une profondeur de deux mille mètres. L’utilisation d’autres dispositifs a permis aux scientifiques de déterminer que ces géants de verre sont tous deux constitués d’une substance semblable à du cristal, et sont presque trois fois plus gros que la pyramide de Khéops en Egypte.

Le Dr Verlag croit qu’une enquête plus poussée sur les secrets du centre des pyramides de cristal pourrait révéler plus d’informations sur les cas de disparitions mystérieuses associées au Triangle des Bermudes. Dans une conférence de presse tenue aux Bahamas, le scientifique a présenté un rapport avec les coordonnées exactes des pyramides de cristal et a fait remarquer que la technologie utilisée est inconnue de la science moderne. Une étude plus détaillée peut apporter des résultats difficiles à imaginer. Qui sait ce qui sera découvert sur ces anomalies architecturales sous-marines – peut-être quelque chose…

Voir l’article original 1 109 mots de plus

par Sortir du Chaos et de l'illusion

Ma vie au CHSLD


Il est six heures du matin. Comme chaque jour, à cette même heure, ma préposée préférée me caresse le bras et me réveille en douceur. J’ouvre les yeux et aperçois son beau et sincère sourire. Je suis content de la voir.

Elle me déshabille et commence à me laver dans mon lit à la débarbouillette. Je n’ai pas de bain aujourd’hui ? Mais non, vous savez bien que ce n’est qu’une fois par semaine, me dit-elle. La désolation visible dans son regard, elle compte et me dit c’est dans quatre jours.

Bon, on enlève la couche, monsieur. Oh, mais vous êtes pas mal souillé ce matin! Les couches sont comptées. Parfois, les préposés en prennent à d’autres patients qui en ont moins besoin que moi, mais il semble que cette nuit tout le monde a utilisé son quota à cause de la gastro. Ma préposée me lave et me crème les fesses et les parties, car j’ai des rougeurs, et m’enfile une couche propre et mon beau pyjama bleu que ma femme m’a donné.

Ma femme? Elle est partie pour un monde meilleur, comme on dit, il y a trois ans. Elle me manque beaucoup. Nous avons passé cinq décennies ensemble. Après mon AVC, elle s’est occupée de moi durant cinq ans. Maintenant, elle est morte. Son coeur a flanché. Elle était épuisée, la pauvre. Jeune, je travaillais beaucoup, même le samedi. Elle aura donc élevé nos trois enfants pratiquement seule. Parfois, je me sens coupable de ne pas avoir été présent plus souvent.

Je n’en parle pas souvent, mais je me demande pourquoi mes deux garçons et ma fille ne viennent pas me visiter de façon régulière. Je crois qu’ils m’en veulent pour la mort de leur maman chérie. Si elle ne m’avait pas consacré toutes ces heures, ces mois, ces années peut-être serait-elle toujours parmi nous, qui sait ?

Ma préposée est prête pour mon lever. Elle me tourne d’un côté, puis de l’autre, afin d’installer la toile attachée avec des chaines au lève-personne, installé au plafond. Ma préposée n’a pas le choix, car elle est seule dans ma section. J’ai une jambe paralysée, et l’autre ne me porte plus depuis deux ans. Me voilà donc suspendu au-dessus de mon lit. Deux minutes plus tard, je suis assis dans mon fauteuil roulant. Ma préposée me laisse. Elle doit aider trois autres patients avant de quitter le travail à huit heures. Elle me prend la main et m’embrasse sur le front.

L’heure du déjeuner arrive. Un homme que je ne connais pas entre dans ma chambre. Il ne se présente pas, n’a pas de sourire et me parle fort. Je ne suis pourtant pas sourd. Je regarde sa carte d’identité: c’est un préposé qui nous arrive d’une agence de placement. Encore un autre! Je ne comprends pas comment ce foutu CHSLD est organisé. Jour, soir et nuit, nous avons souvent des préposés d’agence, mais rarement les mêmes. J’ai déjà posé cette question à la directrice, que je n’ai vu que deux ou trois fois depuis que je suis ici. Elle m’a répondu que le centre a beaucoup de difficulté à retenir son personnel.

Me voilà rendu à la cafétéria, où mon déjeuner m’attend. Mon café et mon eau sont épaissis puisque, depuis mon AVC, j’ai des problèmes à avaler. C’est comme si vous ajoutiez de la fécule de maïs à votre café chaque matin. On s’habitue, j’imagine, mais ce n’est pas encore le cas pour moi…

Après ce succulent (!) repas, mon préposé, qui passe plus de temps sur son téléphone intelligent qu’auprès des patients, me conduit à la salle communautaire. En roulant devant la salle de bain, je lui demande s’il pourrait m’aider à aller à la toilette. «Mais vous avez une couche!», me répond-il, en continuant à me pousser vers la salle. Je tente tant bien que mal de me retenir, mais en suis incapable. Je fais dans ma couche. Me voilà donc assis pour une partie de la journée dans mes selles et dans mon urine.

Après avoir joué au bingo et écouté les deux mêmes vieilles qui chantent chaque matin, on va dîner. Ensuite, mon pas très souriant ami me conduit à ma chambre à ma demande, car j’ai besoin de faire une sieste. Je lui explique comment fonctionne le lève-personne puisqu’il n’en a aucune idée. Une fois couché dans mon lit, je sens que j’ai des selles jusque dans mon dos.

Je tourne d’un côté et puis de l’autre, et mon nouvel ami me lave et me crème. Honnêtement, il a bien fait cela et je l’en remercie.

Je vous épargne le reste de la journée, car c’est toujours pareil. Toujours la même routine, jour après jour après jour.

Pourquoi qualifie-t-on ces endroits de milieux de vie? Ma vie avant d’arriver en CHSLD ne ressemblait en rien à ces journées routinières et ennuyantes. Je me lavais jusqu’à deux fois par jour. Ici, si je suis chanceux et s’il n’y a pas manque de personnel, c’est un bain par semaine. Les autres jours c’est face, aisselles, fesses et mes parties. Je me demande si la directrice, ou encore le ministre de la Santé, se lave à la débarbouillette…

Bon assez chialé pour aujourd’hui. Je continue ma journée en pensant à mon épouse et au temps où, comme vous, je ne me préoccupais pas du sort des vieux.

Jean Bottari
Auteur et préposé aux bénéficiaires.

Source: http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201402/04/01-4735623-ma-vie-au-chsld.php

par Sortir du Chaos et de l'illusion

Boucar Diouf a écrit


 

« Si vous migrez au Québec, vous vous préparez à aller dans la nation la plus ouverte et pacifique de l’Amérique du Nord. Vous allez dans la nation où les femmes sont parmi les plus affirmées et égalitaristes du monde occidental ; où la simple évocation de la droite religieuse provoque une crise générale d’urticaire ; où le droit à l’avortement est un acquis non négociable ; où les hommes ont droit à des congés de paternité ; où le mariage n’est plus une institution sacrée et un couple sur deux divorce quand ça ne marche plus ; où les adolescents, à la puberté, sont autorisés à s’embrasser et à se fréquenter ; où gais et lesbiennes manifestent ostensiblement leur identité et ont le droit de se marier ; où changer de sexe pour retrouver son homéostasie existentielle est aussi bien accepté. »

Y’a de quoi être fière d’être Québécoise et Québécois. Ne laissons personne altérer notre profil !

par Sortir du Chaos et de l'illusion

Lettre ouverte à un soldat d’Allah


Lettre ouverte à un soldat d’Allah: Arrête de m’appeler «frère»!
Prépare ta valise. Achète un billet. Change de pays. Cesse d’être schizophrène. Tu ne le regretteras pas. Ici, tu n’es pas en paix avec ton âme. Tu te racles tout le temps la gorge. L’Occident n’est pas fait pour toi. Ses valeurs t’agressent. Tu ne supportes pas la mixité. Ici, les filles sont libres. Elles ne cachent pas leurs cheveux. Elles portent des jupes. Elles se maquillent dans le métro. Elles courent dans les parcs. Elles boivent du whisky. Ici, on ne coupe pas la main au voleur. On ne lapide pas les femmes adultères. La polygamie est interdite. C’est la justice qui le dit. C’est la démocratie qui le fait. Ce sont les citoyens qui votent les lois. L’État est un navire que pilote le peuple. Ce n’est pas Allah qui en tient le gouvernail.
Tu pries beaucoup. Tu tapes trop ta tête contre le tapis. C’est quoi cette tache noire que tu as sur le front ? Tu pousses la piété jusqu’au fanatisme. Des poils ont mangé ton menton. Tu fréquentes souvent la mosquée. Tu lis des livres dangereux. Tu regardes des vidéos suspectes. Il y a trop de violence dans ton regard. Il y a trop d’aigreur dans tes mots. Ton cœur est un caillou. Tu ne sens plus les choses. On t’a lessivé le cerveau. Ton visage est froid. Tes mâchoires sont acérées. Tes bras sont prêts à frapper. Calme-toi. La violence ne résout pas les problèmes.
Je sais d’où tu viens. Tu habites trop dans le passé. Sors et affronte le présent. Accroche-toi à l’avenir. On ne vit qu’une fois. Pourquoi offrir sa jeunesse à la perdition? Pourquoi cracher sur le visage de la beauté?
Je sais qui tu es. Tu es l’homme du ressentiment. La vérité est amère. Elle fait souvent gerber les imbéciles. Mais aujourd’hui j’ai envie de te la dire. Quitte à faire saigner tes yeux.
Ouvre grand tes tympans. J’ai des choses à te raconter. Tu n’as rien inventé. Tu n’as rien édifié. Tu n’as rien apporté à la civilisation du monde. On t’a tout donné : lumière, papier, pantalon, avion, auto, ordinateur… C’est pour ça que tu es vexé. La rancœur te ronge les tripes.
Gonfle tes poumons. Respire. La civilisation est une œuvre collective. Il n’y a pas de surhomme ni de sous-homme. Tous égaux devant les mystères de la vie. Tous misérables devant les catastrophes. On ne peut pas habiter la haine longtemps. Elle enfante des cadavres et du sang.
Questionne les morts. Fouille dans les ruines. Décortique les manuscrits. Tu es en retard de plusieurs révolutions. Tu ne cesses d’évoquer l’âge d’or de l’islam. Tu parles du chiffre zéro que tes ancêtres auraient inventé. Tu parles des philosophes grecs qu’ils auraient traduits. Tu parles de l’astronomie et des maths qu’ils auraient révolutionnées. Tant de mythes fondés sur l’approximation. Arrête de berner le monde. Les mille et une nuits est une œuvre persane. L’histoire ne se lit pas avec les bons sentiments. Rends à Mani ce qui appartient à Mani et à Mohammed ce qui découle de Mohammed. Cesse de te glorifier. Cesse de te victimiser. Cesse de réclamer la repentance. Ceux qui ont tué tes grands-parents sont morts depuis bien longtemps. Leurs petits-enfants n’ont rien à voir avec le colonialisme. C’est injuste de leur demander des excuses pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.
Tes ancêtres ont aussi conquis des peuples. Ils ont colonisé les Berbères, les Kurdes, les Ouzbeks, les Coptes, les Phéniciens, les Perses… Ils ont décapité des hommes et violé des femmes. C’est avec le sabre et le coran qu’ils ont exterminé des cultures. En Afrique, ils étaient esclavagistes bien avant l’île de Gorée.
Pourquoi fais-tu cette tête ? Je ne fais que dérouler le fil tragique du récit. Tout est authentique. Tu n’as qu’à confronter les sources. La terre est ronde comme une toupie, même s’il y a un hadith où il est écrit qu’elle est plate. Tu aurais dû lire l’histoire de Galilée. Tu as beaucoup à apprendre de sa science. Tu préfères el-Qaradawi. Tu aimes Abul Ala Maududi. Tu écoutes Tarik Ramadan. Change un peu de routine. Il y a des œuvres plus puissantes que les religions.
Essaie Dostoïevski. Ouvre Crime et châtiment. Joue Shakespeare. Ose Nietzche. Quand bien même avait-il annoncé la mort de Dieu, on a le droit de convier Allah au tribunal de la raison. Il jouera dans un vaudeville. Il fera du théâtre avec nous. On lui donnera un rôle à la hauteur de son message. Ses enfants sont fous. Ils commettent des carnages en son nom. On veut l’interroger. Il ne peut pas se dérober. Il doit apaiser ses textes.
Tu trouves que j’exagère ? Mais je suis libre de penser comme tu es libre de prier. J’ai le droit de blasphémer comme tu as le droit de t’agenouiller. Chacun sa Mecque et chacun ses repères. Chacun son dieu et à chaque fidèle ses versets. Les prophètes se fustigent et la vérité n’est pas unique. Qui a raison et qui a tort ? Qui est sot et qui est lucide ? Le soleil est assez haut pour nous éclairer. La démocratie est assez vaste pour contenir nos folies.
On n’est pas en Arabie saoudite ni au Yémen. Ici, la religion d’État, c’est la liberté. On peut dire ce qu’on pense et on peut rire du sacré comme du sacrilège. On doit laisser sa divinité sur le seuil de sa demeure. La croyance, c’est la foi et la foi est une flamme qu’on doit éteindre en public.
Dans ton pays d’origine, les chrétiens et les juifs rasent les cloisons. Les athées y sont chassés. Les apostats y sont massacrés. Lorsque les soldats d’Allah ont tué les journalistes, tes frères ont explosé de joie. Ils ont brûlé des étendards et des bâtiments. Ils ont appelé au djihad. Ils ont promis à l’Occident des représailles. L’un d’eux a même prénommé son nouveau-né Kouachi.
Je ne comprends pas tes frères. Il y a trop de contradictions dans leur tête. Il y a trop de balles dans leurs mitraillettes. Ils regardent La Mecque, mais ils rêvent de Hollywood. Ils conduisent des Chrysler. Ils chaussent des Nike. Ils ont des IPhone. Ils bouffent des hamburgers. Ils aiment les marques américaines. Ils combattent « l’empire », mais ils ont un faible pour ses produits.
Et puis, arrête de m’appeler « frère ». On n’a ni la même mère, ni les mêmes repères. Tu t’es trop éloigné de moi. Tu as pris un chemin tordu. J’en ai assez de tes fourberies. J’ai trop enduré tes sottises. Nos liens se sont brisés. Je ne te fais plus confiance. Tu respires le chaos. Tu es un enfant de la vengeance. Tu es en mission. Tu travailles pour le royaume d’Allah. La vie d’ici-bas ne t’intéresse pas. Tu es quelqu’un d’autre. Tu es un monstre. Je ne te saisis pas. Tu m’échappes. Aujourd’hui tu es intégriste, demain tu seras terroriste. Tu iras grossir les rangs de l’État Islamique.
Un jour, tu tueras des innocents. Un autre, tu seras un martyr. Puis tu seras en enfer. Les vierges ne viendront pas à ton chevet. Tu seras bouffé par les vers. Tu seras dévoré par les flammes. Tu seras noyé dans la rivière de vin qu’on t’a promise. Tu seras torturé par les démons de ta bêtise. Tu seras cendre. Tu seras poussière. Tu seras fiente. Tu seras salive. Tu seras honte. Tu seras chien. Tu seras rien. Tu seras misère.
Texte venant de Karim Akouche
par Sortir du Chaos et de l'illusion

Santé Canada met en garde contre certains antibiotiques


Médicaments génériques

Une famille d’antibiotiques appelés fluoroquinolones est associée à une gamme d’effets secondaires persistants et parfois invalidants, selon Santé Canada.

Les fluoroquinolones sont des antibiotiques administrés par voie orale ou par injection pour traiter notamment des infections urinaires et respiratoires.

Plusieurs médicaments à base de fluoroquinolones sont vendus au Canada, dont :

  • Ciprofloxacine (Cipro),
  • Moxifloxacine (Avelox),
  • Levofloxacine,
  • Norfloxacine,
  • Ofloxacine

Selon Santé Canada, chaque année au pays, on rencense environ 3,1 millions d’ordonnances de fluoroquinolones, dont 98 % pour des adultes.

Santé Canada, qui dit avoir agi après un premier examen de l’agence américaine FDA, conclut que « certains des effets secondaires connus associés à l’utilisation des fluoroquinolones (tendinites/tendinopathies, neuropathies périphériques et troubles du système nerveux central) peuvent, dans de rares cas, être persistants et incapacitants ».

L’agence fédérale dit travailler en collaboration avec les fabricants « pour mettre à jour les renseignements sur l’innocuité de tous les produits à base de fluoroquinolones, afin d’informer à propos de ce risque ».

Les réactions indésirables en question peuvent se produire des heures, voire des semaines après la prise des fluoroquinolones.

Santé Canada recommande une consultation chez le médecin à toute personne ayant pris des fluoroquinolones et qui ressent des douleurs articulaires et musculaires, des engourdissements, des picotements ou de la confusion.

Source : Radio Canada

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1012847/sante-canada-mise-en-garde-effets-secondaires-antibiotiques-fluoroquinolones

par Sortir du Chaos et de l'illusion